On doit la construction du Château des Tertres au Baron René Jacques Henri Lacour 3ème baron de l’Empire, petit-fils du Colonel Jacques Nicolas Lacour anobli par Napoléon en 1808.
Le Baron René Jacques Henri Lacour fit construire cette résidence secondaire en 1898 et y résida jusqu’en 1927. Par la suite de nombreux propriétaires se sont succédés dont Madame Marie Donnadieu, mère de Marguerite Duras qui en 1952 s’installa au Château des Tertres après une longue carrière dans l’enseignement en Indochine.
Marguerite Duras évoque sa mère et le Château des Tertres dans son roman «l’Amant».
Ce roman reçut le prix «Goncourt» en 1984 et fut adapté au cinéma par le réalisateur Jean-Jacques Annaud en 1992.
EXTRAIT de l’AMANT :
«Elle est allée vivre et mourir dans le Loir-et-Cher, dans le faux château Louis XIV....»
«Ce qu’elle avait fait, elle, de son château est proprement inimaginable, cela toujours pour le fils aîné qui ne sait pas, lui, l’enfant de cinquante ans, gagner de l’argent. Elle achète des couveuses électriques, elle les installe dans le grand salon du bas. Elle a six cents poussins d’un coup, quarante mètres carrés de poussin. Elle s’est trompée dans le maniement des infra-rouges, aucun poussin ne réussit à s’alimenter. Les six cents poussins ont le bec qui ne coïncide pas, qui ne ferme pas, ils crèvent de faim. Elle ne recommencera plus. Je suis venue au château pendant l’éclosion des poussins, c’était la fête... Ensuite la puanteur des poussins morts»
Le Château des Tertres fut racheté en 1980 par Mr et Mme Paul Valois et transformé à partir de cette date en hôtel.
Bernard, leur fils et Christine son épouse gèrent cette belle demeure familiale depuis 1992 avec professionnalisme et discrétion.
Le Baron René Jacques Henri Lacour fit construire cette résidence secondaire en 1898 et y résida jusqu’en 1927. Par la suite de nombreux propriétaires se sont succédés dont Madame Marie Donnadieu, mère de Marguerite Duras qui en 1952 s’installa au Château des Tertres après une longue carrière dans l’enseignement en Indochine.
Marguerite Duras évoque sa mère et le Château des Tertres dans son roman «l’Amant».
Ce roman reçut le prix «Goncourt» en 1984 et fut adapté au cinéma par le réalisateur Jean-Jacques Annaud en 1992.
EXTRAIT de l’AMANT :
«Elle est allée vivre et mourir dans le Loir-et-Cher, dans le faux château Louis XIV....»
«Ce qu’elle avait fait, elle, de son château est proprement inimaginable, cela toujours pour le fils aîné qui ne sait pas, lui, l’enfant de cinquante ans, gagner de l’argent. Elle achète des couveuses électriques, elle les installe dans le grand salon du bas. Elle a six cents poussins d’un coup, quarante mètres carrés de poussin. Elle s’est trompée dans le maniement des infra-rouges, aucun poussin ne réussit à s’alimenter. Les six cents poussins ont le bec qui ne coïncide pas, qui ne ferme pas, ils crèvent de faim. Elle ne recommencera plus. Je suis venue au château pendant l’éclosion des poussins, c’était la fête... Ensuite la puanteur des poussins morts»
Le Château des Tertres fut racheté en 1980 par Mr et Mme Paul Valois et transformé à partir de cette date en hôtel.
Bernard, leur fils et Christine son épouse gèrent cette belle demeure familiale depuis 1992 avec professionnalisme et discrétion.